Page 33 - Regle de la Mere Fondatrice et Constitutions Generales des MDC
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contribue à l’utilité commune.


                   Art. 97 – Que la Supérieure, avec charité et diligence, pourvoie à ce qui est nécessaire pour
            les Sœurs, mais, avec fermeté, qu’elle ne cède jamais au superflu, afin que la vie religieuse puisse
            être un témoignage authentique de pauvreté évangélique.


                   Art. 98 - § 1. Que les religieuses acceptent sereinement, à partir de l’obéissance, les charges
            les plus humbles de la maison, comme les offices qui requièrent la plus grande responsabilité.
                   § 2. C’est pourquoi, il n’est pas bien de renoncer aux charges sans graves et justes motifs ; la
            renonciation aux offices dont il est question à l’article 202, se fait par écrit, en exposant les motifs
            qui l’ont déterminée.
                   § 3. Les supérieures sont libres d’accepter ou de ne pas accepter la renonciation faite.


            ACTES COMMUNS

                   Art. 99 – Pour assurer la régulière observance et la discipline, chaque communauté aura un
            horaire approuvé par la Supérieure Générale avec l’avis de son Conseil.

                   Art.  100  –  La  simple  présence  physique,  ou  la  seule  participation  matérielle  aux  actes
            communs, ne sont pas d’actes vitaux sans la participation intégrale de tout son être.


                   Art. 101 – Les actes communs auxquels les religieuses participent en fonction de la discipline
            régulière sont: le silence, la prière, la lecture, la récréation, les repas, le travail et le repos.


                   Art. 102 – Le silence, intérieur et extérieur observé dans les temps et lieux établis,  garde
            l’union avec Dieu et de la charité fraternelle; que les religieuses en prennent soin, l’estiment, le
            gardent parce que dans le silence, soustraites au vacarme et à la dissipation, elles peuvent toujours
            ouvrir l’esprit à l’action de l’Esprit Saint en elles.


                   Art. 103 – La prière commune, répartie dans les divers moments de la journée, est l’agape
            fraternelle qui réunit les membres de la communauté religieuse pour élever, unanimes et dans la
            concorde, des prières de supplication et des sacrifices de louange au Père commun, pour que l’on
            arrive à maintenir dans l’unité celles que le Christ a réunies dans Son amour.


                   Art. 104 – De la même manière, que les sœurs prennent énormément en compte la lecture
            spirituelle  journalière,  soit  communautaire  soit  personnelle,  comme  aliment  pour  leur  formation
            permanente et comme complètement pour leur préparation culturelle et technique.

                   Art. 105 – Les rencontres récréatives, qui doivent être marquées par la fusion, l’harmonie et
            l’amour, contribuent à créer cette détente physique et psychique tant nécessaire après une journée
            d’intense activité.


                   Art. 106 - § 1. Que la réfection journalière soit vécue en commun à un horaire établi, parce
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