Page 32 - Regle de la Mere Fondatrice et Constitutions Generales des MDC
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Art. 89 – Que les religieuses plus âgées inspirent les jeunes par une vie exemplaire, les aident
et les soutiennent dans les activités et les difficultés, en s’efforçant de comprendre leur mentalité pour
autant qu’elle soit diverse.
Que les jeunes, à leur tour, aient du respect pour l’âge et l’expérience des anciennes, qu’elles
collaborent avec elles avec enthousiasme et union parfaite et qu’elles aient un soin spécial pour celles
qui ont besoin de l’aide.
Art. 90 – L’esprit d’une fraternité authentique nous lie particulièrement aux consœurs malades
car, par leurs souffrances, d’abondantes grâces sont accordées à la communauté.
Art. 91 – Que la religieuse malade, associée à la souffrance du Christ, soit consciente de sa
mission spéciale de co-rédemptrice ; qu’elle réalise sa transfiguration douloureuse en Christ Crucifié,
collaborant, de cette manière, à la sanctification de l’Institut et de l’Eglise.
En outre, que la malade, par la pauvreté professée, n’ait pas de prétentions et ne soit pas un
poids pour la communauté, qu’elle remercie la Providence Divine et qu’elle se montre reconnaissante.
Art. 92 – Que la charité et la compréhension des consœurs soient pour la malade soulagement
et stimulation pour accepter avec disponibilité la Volonté Divine. Que la Supérieure, avec un tact
maternel, fasse tout pour que les malades soient assistées convenablement et soignées avec diligence.
Art. 93 – L’amour, qui nous a unies dans la famille religieuse, nous tient unies aux consœurs
défuntes.
Sur l’exemple de Saint François, que les religieuses se rappellent que la mort est le passage
de la vie présente à la gloire du Seigneur et l’offrande finale de la vie avec laquelle s’accomplit la
profession religieuse.
Art. 94 - § 1. Pour les consœurs « qui nous ont précédé dans le signe de la foi et qui dorment
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dans la paix » , que nous soyons engagées à offrir des sacrifices et des prières de supplication et de
suffrage. Que la même charité nous pousse à intercéder pour l’âme des parents de nos consœurs et
nous bienfaiteurs.
§ 2. Les suffrages pour les Supérieures et les sœurs défuntes, comme aussi pour les parents
des sœurs et bienfaiteurs, sont établis dans le Directoire.
Art. 95 – Notre vie évangélique étend la communion fraternelle à l’usage commun des biens.
Dans l’esprit du Christ, nous partageons la richesse des biens spirituels et la pauvreté volontaire des
biens matériels. Ainsi libérées de la cupidité, nous ouvrons notre esprit aux sœurs pour tisser des
rapports de fraternité.
Art. 96 – Dans la communauté, tout concerne toutes, parce que chacune est engagée avec
responsabilité à procurer le bien commun, accomplissant son propre travail avec soin pour qu’elle
22 Cf. Missel Romain – Liturgie des défunts
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