Page 24 - Regle de la Mere Fondatrice et Constitutions Generales des MDC
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§ 3. Le renoncement aux biens patrimoniaux dont il s’agit au § 1 laisse, à la religieuse, la
capacité d’acquérir, de posséder et d’hériter.
Art. 40 – L’Institut peut posséder des biens meubles et immeubles nécessaires à la subsistance
de ses membres et à la réalisation des œuvres d’apostolat ; toutefois, que l’on évite toute apparence
de luxe, de lucre excessif et d’accumulation des biens.
Art. 41 - § 1. Pour vivre le vrai esprit de pauvreté, il ne suffit pas que la religieuse soit soumise
aux Supérieures dans l’usage des biens, mais il faut la pratique d’une pauvreté interne et externe dans
la plus grande simplicité et modestie.
§ 2. Il faut que la vie des religieuses soit un témoignage pérenne de la pauvreté évangélique
qui se révèle dans les habits, dans l’habitation, dans le logement, dans l’apostolat, dans l’usage pauvre
des choses pauvres, dans le soutien des pauvres et des orphelins, et dans le maintien d’un lien solide
de charité dans les nécessités respectives, entre les différentes maisons de l’Institut.
OBEISSANCE
Art. 42 – Avec la profession d’obéissance, la religieuse offre à Dieu, comme sacrifice d’elle-
même, sa propre volonté et donc sa propre liberté, pour participer à l’obéissance rédemptrice du Christ
qui descendit sur la terre non pour faire sa volonté, mais celle du Père.
Art. 43 – Les religieuses qui « promettent obéissance et sont reçues à l’obéissance », comme
s’exprime Saint François, sont incorporées dans la fraternité, c’est pourquoi l’obéissance est sœur de
la charité et, puisque toutes les religieuses sont appelées à la perfection de la charité, doivent
progresser en elle en suivant l’exemple de Jésus-Christ, qui est venu accomplir la volonté du Père.
Art. 44 – Notre obéissance doit se modeler sur celle du Christ, pour qu’elle soit généreuse,
libre, consciente et responsable.
Art. 45 – L’obéissance religieuse ne diminue pas la dignité de la personne humaine, mais elle
fait parvenir à son développement complet dans le service du Seigneur et c’est pourquoi à
l’acquisition de la liberté des fils de Dieu, en donnant la possibilité d’être pleinement soi-même, de
développer et réaliser intégralement sa propre personnalité.
Art. 46 – En vertu de l’obéissance, les religieuses mettent « à la disposition des Supérieurs,
représentants de Dieu, les énergies de l’esprit et de la volonté, les dons de grâce et de nature dans
l’exécution des ordres dans l’accomplissement des charges leur confiées, en sachant donner leur
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propre collaboration à l’édification du Corps du Christ selon le plan de Dieu » .
Art. 47 – Avec le vœu d’obéissance, on assume l’obligation d’obéir aux Supérieures légitimes
en tout ce qui concerne soit directement soit indirectement l’observance régulière des vœux et des
10 Cf. P.C. 14
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