Page 22 - Regle de la Mere Fondatrice et Constitutions Generales des MDC
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envers Dieu et envers les frères pour se dédier au service de Dieu et de l’Eglise.


                   Art.  26  –  La  religieuse,  avec  la  chasteté  consacrée,  atteint  le  développement  complet  et
            harmonieux de sa propre personne, qui consiste dans la pleine maîtrise et dans l’équilibre de toutes
            ses forces physiques et morales, spirituelles et affectives ; telle plénitude et tel perfectionnement est
            la résultante de l’union intime de son âme avec Dieu, son  bien suprême.


                   Art. 27 – L’appel du Seigneur à la vie évangélique, tout en exigeant le renoncement au lien
            humain,  crée  la  communauté  religieuse,  qui  est  la  famille  fondée  sur  la  foi,  dans  la  recherche
            commune d’un même idéal.

                   Les forces de l’amour, aucunement détruites, assument une nouvelle direction, d’où surgit la
            vraie charité fraternelle, élément précieux qui garantit avec une plus grande sureté l’observance de la
            chasteté.


                   Art. 28 – Avec le vœu de chasteté, la Religieuse accepte de vivre dans la continence parfaite
            le célibat ; elle accepte aussi le renoncement au mariage et s’engage, à un titre nouveau, à s’abstenir
            d’actes contraires à la vertu même, pour être sainte et immaculée dans le corps et dans l’esprit.
                   C’est pourquoi, presque par instinct surnaturel, elle repoussera généreusement tout ce qui peut
            faire obstacle à sa chasteté, et l’observance même du sixième et neuvième commandement sera objet
            de son engagement ascétique.


                   Art.  29  –  Puisque  la  continence  parfaite  est  un  don  insigne  de  la  grâce  qui  touche  les
            inclinations plus profondes de la nature humaine, que la religieuse ne compte pas sur ses forces, mais
            qu’elle croie aux paroles du Seigneur et, confiant dans l’aide divine, qu’elle pratique la mortification
            et la maitrise des sens et qu’elle ne néglige pas les moyens naturels qui concourent à la santé physique
            et mentale.



                   PAUVRETE
                   Art. 30 – La pauvreté, volontairement embrassée dans la vie religieuse, nous rend participants
            de la pauvreté du Christ qui, de riche qu’il était, se fit pauvre par amour pour nous, en vue de nous
            enrichir avec Sa pauvreté ; en outre, il nous rend participants de la gloire et du signe de son Eglise :
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            la pauvreté et l’amour .


                   Art. 31 – La pauvreté évangélique est avant tout disposition intérieure et accueil du message
            de salut ; c’est la conscience de notre insuffisance qui nous met en attitude d’ouverture à Dieu dans
            l’amour confiant de recevoir tout de Sa bonté et c’est la disponibilité à la charité réciproque. La
            pauvreté est, en outre, intimement liée avec l’humilité. « Nous observons la pauvreté et l’humilité
            ainsi que le Saint Evangile de Notre Seigneur Jésus-Christ comme nous avons fermement promis » .
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                   Art. 32 – Que les religieuses, dans l’esprit de pauvreté, se sentent dans leur charge d’obéir à


            7  Cf. P.C. 13
            8  II Règle FF. 109
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